Il y a quelques mois, j’assistais à une soirée où plusieurs grands retailers français étaient présents, notamment des boîtes du cac 40 et autres stars du retail français. Je pensais découvrir des pratiques avancées en terme d’acquisition de trafic et quelle fut ma surprise quand je découvris qu’environ 80% pilotaient encore leur acquisition et leur attribution au last click.
Rembobinons: le last click, c’est quand on ne valorise que le dernier apporteur d’affaire. Une très grande partie des sites français utilisent Google Analytics de base, cette solution attribue aussi le chiffre d’affaires au dernier (last) clic. Moralité: si vous avez finalisé une commande sur un code promo dépensé sur un achat, l’annonceur aura très probablement dépensé de l’argent sur plusieurs touches payantes (ex: Display au début de la customer journey, ensuite SEA sur mobile, retargeting sur desktop).
Du fait que l’attribution des ventes soit au last click, ce seront donc les codes promos qui prendront la vente dans Google Analytics. Exit donc la rétribution pour les investissements en SEA sur mobile et en retargeting.
La solution ? Passer par une plateforme tierce de tracking, qui permettre de mesurer l’apport du view (ce que Google Analytics ne fera jamais !) et l’apport du click, et pouvoir attribuer les ventes en fonction de l’apport de chacun, et non plus basé sur le dernier click.
Résultat: vous pourrez justifier plus facilement vos investissements marketing.